Honorable ministre Mildred Oliphant

Le présidente entrant

Sous-ministre du travail,

Honorables ministres

Sous-directeur général de l'OIT et directeur de la région Afrique

Directeur de l'OIM Afrique

Secrétaire exécutive adJointe de la SADC: intégration régionale

Président du Forum du secteur privé de la SADC

Honorables parlementaires de la République de SA

Hauts fonctionnaires des gouvernements

Collègues dirigeants SATUCC et Secrétaire exécutif

Secrétariat de la SADC

Distingué invité

Mesdames et messieurs

Tous les protocoles observés

Au nom de SATUCC et de toutes ses filiales dans la région, veuillez recevoir des salutations chaleureuses et spéciales. Nous sommes honorés et prenons au sérieux cette occasion importante et spéciale de nous adresser à la réunion des ministres du travail et de l'emploi de la SADC, sous le thème; «Le travail décent d'horizon: faire progresser la connectivité, la cohérence et l'inclusivité».

Dans son article, "les lieux pauvres. Des endroits riches. La géographie peut-elle tout expliquer? "écrit l'année dernière, nga Thi Viet Nguyen a fait cette observation intéressante," dites-moi où vous vivez, et je peux prédire comment vous allez faire dans la vie. " Elle poursuit en disant: «bien que je n'ai pas une boule de cristal, je sais pour un fait que l'emplacement est un excellent prédicteur de son bien-être. En effet, un enfant né au Togo aujourd'hui devrait vivre près de 20 ans de moins qu'un enfant né aux États-Unis. De plus, cet enfant gagnera une infime fraction — moins de 3% — de ce que son homologue américain va gagner.

C'est la vie et l'état de l'enfant africain, des femmes africaines, du travailleur africain et de l'être africain. Une histoire de pauvreté inhérente, le chômage, les inégalités que les caractéristiques permanentes définissant de notre existence, et encore moins la recherche de la décence; travail décent, vie décente et être décent

Le travail décent comme moteur et futur de la croissance, du développement et de la vie digne dans la région de la SADC

Président

Nous considérons cette rencontre séminale comme une question de fond sur le marché du travail de notre région, la SADC et l'essence et l'être du travail aujourd'hui et à l'avenir, c'est-à-dire le travail décent et l'avenir du travail lui-même. Il s'agit des gens qui font bouger les choses afin de nous rendre vivants et de notre région. En d'autres termes, ceux qui font croître nos économies, donc rendre notre survie possible.

Ce sont des ouvriers, des hommes et des femmes qui sont invisibles pour beaucoup d'entre nous, comme ils creusent au fond des mines à risque de leur propre membre et de la vie. Ils le font pour ajouter de la valeur à la nature et des matières premières pour produire les biens et services dont nous avons besoin et profiter. Ils cuisinent pour nous, ils se lavent nos vêtements et nous font nettoyer, ils s'occupent de nos enfants tous les jours, ils éduquent, traitent et soignent la société et ils cultivent nos terres pour nourrir les nations entières. Ils travaillent, travaillent et travaillent à faire des profits énormes pour les actionnaires et leurs entreprises et pour les gouvernements de signaler la croissance et les bilans économiques impressionnants.

Le marché du travail de la SADC est un produit de la migration de main-d'œuvre et des schémas coloniaux faussés d'accumulation et de distribution de richesses. Il s'agit d'un produit de la main-d'œuvre bon marché, du genre et de l'exploitation raciale, d'un salaire inégal pour un travail de valeur égale, d'un travail vulnérable et précaire, ainsi que de régimes de retraite et de sécurité sociale médiocres pour les travailleurs et leurs familles. Les communautés souffrent lorsque les travailleurs sont sous-payés, les travailleurs retranchés, les économies s'effondrent et les ressources naturelles pillées et épuisées pour servir les intérêts étroits de profit des élites et des grandes sociétés.

Il existe un lien direct entre la bonne gouvernance, les bonnes conditions de travail, la bonne rémunération et la paix durable dans la société. Le travail décent signifie une main-d'œuvre saine, productive et qualifiée, dont la contribution au développement durable est au-delà de ses propres intérêts. Cela signifie démocratie et responsabilisation, droits des travailleurs, respect des normes et conditions internationales fondamentales en tant que nécessité essentielle d'un partenariat solide entre les partenaires sociaux et les sociétés prospères.

Nous devons chercher des solutions durables, justes et efficaces, plutôt que des solutions à court terme, égoïstes et faciles à tenter. Nous devons tous accepter que nous devons faire partie de la solution à la sécurité d'emploi, à la création d'emplois, au développement industriel et humain et à la durabilité de l'environnement dans lequel nous vivons et travaillons. L'avidité, la destruction et la myopie accompagnant nos modèles de croissance actuels basés sur le profit à tous les coûts et ne se soucient pas des attitudes sont des formules pour perdre-perdre des résultats. Nous n'avons pas d'autre région ou d'autres pays pour vivre et travailler, si nous détruisons ce que nous avons tous besoin et avons.

Selon Winnie Byanyima, directeur exécutif d'Oxfam International», «il est obscène pour tant de richesse à tenir dans les mains de si peu quand 1 sur 10 personnes survivent à moins de $2 par jour.  Les inégalités emprisonnent des centaines de millions de pauvres; C'est rompre nos sociétés et saper la démocratie.

Elle a poursuivi en disant: «à travers le monde, les gens sont laissés derrière. Leurs salaires stagnent encore les patrons d'entreprise prennent à la maison des bonifications de million de dollar; leurs services de santé et d'éducation sont coupés tandis que les sociétés et les super-riches esquivent leurs impôts; leurs voix sont ignorées car les gouvernements chantent à la hauteur des grandes entreprises et d'une élite aisée.

Elle a finalement dit: «les gouvernements ne sont pas impuissants face au changement technologique et aux forces du marché.  Si les politiciens cessent d'être obsédés par le PIB, et se concentrent sur la prestation pour tous leurs citoyens et pas seulement un peu de riches, un meilleur avenir est possible pour tout le monde.

Il est du devoir des partenaires sociaux de s'assurer que nous luttons contre la corruption, les mauvaises conditions de travail et de vie et l'affaiblissement de l'État pour réduire l'efficacité de la réglementation et du service public. Un État démocratique de développement est fondamental à l'industrialisation, aux droits des travailleurs, à la création d'emplois et au dialogue social significatif et durable. L'affaiblissement du dialogue social tant par les gouvernements que par les entreprises ne permettra pas d'assurer la durabilité nécessaire. Son égoïste et nuisible à la croissance même et le développement que nous nous efforçons tous vers.

À cet égard, nous devons résister à la tentation de nous rassembler ici comme de simples formalités. Nous devons apprécier et valoriser ensemble, mais rechercher les solutions les plus profondes qui construisent nos économies, compétences de nos travailleurs, soutenir de bonnes conditions de travail, créer des emplois et des moyens de subsistance décent et donc, nous garantir et les générations futures d'une meilleure SADC et un meilleur avenir pour tous.

L'avenir du travail doit concerner les travailleurs et la justice sociale pour tous

Président

Nous vivons dans l'âge des avances, dans presque tout sauf les conditions de travail et de la vie pour la majorité. Pourquoi est-ce que, tant a été fait pour développer les communications, la technologie et l'accumulation, mais si peu a été fait pour développer les êtres humains et leurs conditions de travail et de vie. Pourquoi les progrès devraient-ils être considérés avec un tel scepticisme par la majorité qui sont censés l'accueillir et le célébrer? C'est parce que, ce n'est pas dans l'essentiel, sur le développement humain et la dignité pour tous. C'est le noeud de la question et ce que nous devons changer.

Nous devons développer non seulement des applications, mais des solutions profondes à la pauvreté, au chômage et aux inégalités. Pour communiquer sur whatssap et Twitter est bon, mais encore mieux est la nourriture et la dignité pour ceux qui communiquent et de leurs familles. Le chômage est lié à la pauvreté et lié aux inégalités et à toutes les formes d'abus et d'oppression.

Selon la perspective mondiale de l'emploi et des perspectives sociales de l'OIT – tendances 2017, le taux de chômage mondial devrait augmenter modestement, passant de 5,7 à 5,8% en 2017, ce qui représente une augmentation de 3,4 millions du nombre de chômeurs.

Le rapport montre que les formes d'emploi vulnérables – c'est-à-dire les travailleurs familiaux et les travailleurs du compte personnel – devraient demeurer au-dessus de 42% du total de l'emploi, soit 1,4 milliard personnes dans le monde, soit seulement en 2017.

«En fait, près d'un travailleur sur deux dans les pays émergents se trouvent dans des formes d'emploi vulnérables, atteignant plus de quatre travailleurs sur cinq dans les pays en développement», a déclaré Steven Tobin, économiste principal de l'OIT et auteur principal du rapport.

En conséquence, le nombre de travailleurs dans l'emploi vulnérable devrait croître de 11 millions par an, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne étant les plus touchées.

En même temps, il met en garde contre le fait que l'incertitude mondiale et le manque d'emplois décents sont, entre autres facteurs, le fondement des troubles sociaux et des migrations dans de nombreuses régions du monde.

Des solutions profondes et durables pour des problèmes profonds et profonds – une SATUCC nouvelle et efficace pour une SADC nouvelle et efficace

Président

Il faudra plus qu'un simple partenariat pour aller à la racine des problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais un leadership audacieux dans toutes nos organisations, nos lieux de travail, nos pays et la région dans son ensemble. Il ne peut pas être d'affaires comme d'habitude. Rapport après rapport ont souligné le problème, mais la réunion après la réunion sont encore à porter de véritables fruits. Par cela, nous cherchons à encourager notre partenariat pour obtenir une nouvelle phase de robustesse, d'honnêteté et de prévoyance sur la réalité actuelle et l'avenir que nous construisons.

Il est vrai que les problèmes de notre région ont dominé les conférences de l'OIT pour trois raisons principales;

• Le manque de volonté politique de faire face aux problèmes politiques et économiques qui sont à la base de notre fonctionnement du marché du travail et sont inévitables pour les travailleurs et les employeurs comme. Quelles sont les options qui sont laissées aux travailleurs dans un contexte de manque de dialogue social efficace, significatif et authentique fondé sur le respect de l'égalité des partenaires, la robustesse indépendante des systèmes du marché du travail, ainsi que le développement de partenaires tripartites et leur droit d'organiser, d'associer et d'exprimer librement leurs droits et opinions.
• Crise structurelle qui explique les niveaux choquants de pauvreté, d'inégalité et de chômage, qui laissent les travailleurs sans choix, mais d'agir à la recherche de véritables solutions par elles-mêmes. Lorsque le broyage de la pauvreté et la faim se développent sur l'extrême, tandis que la richesse et l'extravagance également montrer-off à l'autre extrême, qu'est-ce que cela nous dire? Le problème n'est pas le manque de ressources, mais le manque de redistribution efficace et de modèles de développement juste de croissance.
• Des partenaires sociaux fiers et efficaces que nous célébrons pour avoir démontré à la région et au monde entier que nous sommes sérieux au sujet du travail décent, de la dignité humaine et du développement équilibré de notre peuple, de nos membres et de la région.

Mais qu'est-ce qui va changer cette réalité? Le tripartisme efficace, le dialogue social et le changement structurel. En tant que main-d'œuvre, nous prenons des efforts très sérieux des gouvernements qui ont fait preuve d'une volonté et d'une volonté nouvelles de faire face et de traiter les questions réelles avec franchise. Nous nous engageons à demeurer fidèles à la cause de la création d'une nouvelle confiance, d'un nouveau partenariat et de nouvelles façons de régler les problèmes réels. Mais nous promettons aussi et nous nous engageons à rester fidèles à notre détermination à affronter des problèmes réels sans crainte ni excuses. Nous devons aux travailleurs et aux citoyens de cette région d'être honnêtes au sujet de leurs souffrances et de leurs conditions inacceptables, de soutenir l'élan que nous avons créé et d'approfondir.

Cela signifie que si la SADC signifie affaires et que nous devons tous rester la cause, nous devrons nous tenir les uns les autres en tant que gouvernements, partenaires sociaux et dirigeants, pour rendre compte et agir de manière décisive chaque fois que l'un de nous embarrasse nos véritables efforts pour trouver des solutions. Notre bonne volonté et notre foi dans les efforts en cours ne doivent pas être prises pour acquises et signifier, nous devons accepter tout et n'importe quoi.

L'OIT dispose d'instruments pour tenir compte de ceux qui ne respectent pas les normes fondamentales, y compris les réprimandes et les efforts déployés pour faire respecter la mise en œuvre. Qu'avons-nous, en tant que mesures pour la même chose contre l'échec d'adhérer en conséquence?.

Sur cette note, SATUCC salue l'opportunité offerte par la nouvelle architecture du marché du travail de la SADC et les possibilités accrues de coopération plus profonde entre les partenaires sociaux. Nous appuyons pleinement la convergence de nos propres préoccupations clés avec les domaines prioritaires de la présidence du gouvernement sud-africain 2017-2018, qui sont: la promotion du travail décent, la création d'emplois, le chômage des jeunes, et le développement PMME. Mais au-delà, nous avons de sérieux problèmes structurels, macro-économiques, historiques et de gouvernance qui affectent notre travail et maintiennent le cercle vicieux vivant. En d'autres termes, l'éléphant est dans la salle de la SADC, son dans notre chambre et nous ne pouvons plus l'éviter.

Notre région aspire à un véritable leadership pour bâtir des États de développement, démocratiques et intégrés. Il aspire au changement, au progrès et à la dignité pour tous, et non aux fardeaux persistants; la faim, la maladie, le sous-développement, la corruption et le chômage qui ravagent notre peuple. Les syndicats ont un rôle à jouer, tout comme les entreprises et les gouvernements.

De notre côté, nous avons pris la responsabilité pour laquelle nous ne pouvons pas être graciés si nous échouons, celui de construire un mouvement syndical régional saisi des conditions réelles auxquelles sont confrontés les travailleurs et les habitants de notre région. Nous avons adopté un ensemble de résolutions audacieuses et ambitieuses à partir desquelles nous consolidons un programme final qui doit changer la façon dont nous faisons les choses dans notre propre organisation, dans nos propres centres nationaux, dans nos propres pays et gouvernements et dans notre région dans son ensemble.

Une nouvelle et efficace SATUCC est une condition pour une SADC nouvelle et efficace, d'où notre priorité sur;

• Capacité organisationnelle et renouvellement syndical pour des systèmes de soutien efficaces, tant au niveau régional que national/affilié
• Un paradigme visionnaire et progressif de la politique et de la pensée stratégique pour un nouveau chemin de classe ouvrière d'emplois, d'industrialisation et de travail décent dans la région
• Bâtir des compétences de perfectionnement en leadership pour approfondir l'Organisation des travailleurs avancés, l'innovation et la capacité d'idées nouvelles et efficaces grâce à l'initiative de l'Académie de développement des syndicats de l'Afrique australe (SATUDA)
• Mise à la terre d'une nouvelle culture de campagne efficace, mobilisation des travailleurs et action unie autour des problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs et les communautés de notre région
• Institutionnaliser le dialogue social, le tripartisme et les libertés démocratiques en matière de gouvernance guidés par les instruments de l'OIT, de l'UA et de la SADC qui affirment les droits de l'homme et des travailleurs pour tous

À cet égard, nous saisissons cette occasion pour appeler le Secrétariat de la SADC à privilégier les engagements avec tous les partenaires sociaux et nous nous préoccuperons sans hésitation, en particulier après notre succès du Congrès tanzanien, dans lequel nous avons adopté un ensemble ambitieux de résolutions et de programmes pour aller au-delà des mots sur notre engagement.

Enfin, nous profitons de cette occasion pour féliciter le Président sortant de la SADC ELS, le ministre Mildred Oliphant et votre équipe pour le travail incroyable et les progrès réalisés au cours de votre mandat et exprimer notre soutien le plus profond à la présidence entrante, la Namibie que nous attendons avec impatience travailler ensemble pour faire avancer ce grand élan et accélérer le travail décent et le programme de développement et l'avenir de notre région.

Vers un partenariat durable, le tripartisme et un dialogue social efficace dans la région de la SADC et l'unité en action pour un travail décent pour tous!

Merci boucoup!

Muito obrigado!

Merci!